Cet article devrait être publié dans ‘le Monde’ ou ‘Libération’, il est tout à fait dans l’esprit de ces journaux très donneurs de leçons mais peu enclins à la réflexion dès qu’elle risque de remettre en cause leur ligne éditoriale ou plutôt leur idéologie.
Le nombre de phrases toutes faîtes abonde :
‘Face à ces problèmes à la fois complexes et effrayants, les libéraux sont souvent absents’ oui les problèmes sont complexes mais ils n’ont d’effrayants que ce que certains veulent nous faire croire et cela n’a rien à voir avec un positionnement libéral.
‘Une réaction assez courante est le climatoscepticisme’ : visiblement l’auteur confond le fait de nier les évolutions climatiques que tout un chacun peut constater et le fait d’être sceptique sur la cause unique qui est mise en avant et surtout sur la façon dont la question est abordée sur le plan médiatique bien sûr mais aussi malheureusement par certains scientifiques délibérément montés en épingle.
‘Nous lui accordons notre confiance pour la médecine, la biologie moléculaire, la physique quantique… alors pourquoi pas pour le climat ?’ : tout simplement parce que les climatologues se sont fait prendre la main dans le pot de confiture en publiant des articles biaisés ou mensongers (courbe en crosse de hockey de Mann par exemple), en laissant passées des informations fausses ou en ne s’insurgeant pas de leur large diffusion médiatique, en jouant le jeu délicat du catastrophisme sans jamais voir les côtés positifs, en mêlant intimement pour certain, idéologie et science.
Il est fort possible que les émissions anthropiques soient le moteur du dérèglement climatique que nous observons mais, s’il y a des présomptions de culpabilité, il faut quand même remarquer qu’aucune publication scientifique n’a encore aujourd’hui apporter la preuve que le dioxyde de carbone est bien le seul et unique coupable. Par contre le nombre d’incohérences, le manque de rigueur scientifique de certaines affirmations, l’exagération systématique qui prévaut dans certains articles sur le climat laisse planer un doute malsain sur l’éthique et la fiabilité en général de la recherche climatique actuelle.
Ce n’est pas en bloquant toute recherches et toutes théories hétérodoxes avec des arguments plus souvent idéologiques que scientifiques que le problème aura la possibilité de trouver de véritables solutions et surtout des solutions acceptables et de bon sens.
On voit à quoi nous conduisent les choix énergétiques de ces trente dernières années en privilégiant de façon aveugle et irréfléchie des filières de production d’électricité intermittentes et aléatoires qui non seulement ne répondent pas aux besoins initiaux de fourniture électrique mais pire, vont à l’encontre des objectifs environnementaux visés en ne réduisant pas les émissions de gaz dits ‘à effet de serre’ mais au contraire en renforçant la dépendance aux énergies fossiles.
Plus que jamais le proverbe bien connu ’l’enfer est pavé de bonnes intentions’ est illustré par les raisonnements incomplets, biaisés ou à courte vue de nombreux acteurs actuels, qui, pour certains, ne sont sans doute pas attribuables à la seule ingénuité ou au seul désir, louable, de sauver la planète !
Lissenko était une créature issue de l’idéologie communiste ; on peut se demander si la problématique du climat n’est pas aussi en train de créer, sous des motifs sans doute plus nombreux et plus variés, mais finalement assez voisins, des clones de ce personnage !
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Par : jardinier
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